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OUI au Parc Masset: un large comité associatif lance la campagne


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Ce lundi 6 octobre, le Comité unitaire associatif «OUI au Parc Masset», constitué en tout de 19 associations (cf. liste ci-dessous), a présenté en conférence de presse ses arguments pour un OUI le 30 novembre à l’acquisition de la Campagne Masset.

 

Marina Janssens, représentante du Collectif de soutien au Parc Masset, a rappelé la situation du point de vue des habitant·es du quartier qui se mobilisent pour l’acquisition de cette parcelle: «Depuis une année, nous sommes passés par trois des émotions de base: la joie, avec l’annonce du possible rachat par la Ville. La colère ensuite, à l’annonce du lancement du référendum. Puis la peur… que la parcelle ne soit vendue avant la date de votation. Aujourd’hui, nous voulons éviter de ressentir la quatrième émotion de base: la tristesse. C’est pourquoi nous nous mobilisons fortement pour notre campagne du OUI.»

 

 

Une opportunité historique

 

Pierre Varcher de la Maison de Quartier de St-Jean a rappelé des éléments historiques: «Depuis 1968, la Ville – le Conseiller administratif de l’époque était Claude Ketterer – a voulu acquérir cet espace, relevant déjà l’importance dans une ville qui se densifiait, d’offrir de grands espaces verts. À l’époque, la famille Masset ne voulait pas vendre. Lors de la vente du domaine il y a 17 ans, la Ville a laissé passer l'occasion. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle opportunité historique à ne pas rater!»

 

 

Une très forte densification alentour

 

Zoltán Horváth, de l’Association des habitant·es de la Concorde: «Le secteur vit une densification extrême: la population, dans la périphérie immédiate du parc, est en train de tripler avec les projets PDQ Concorde et les PLQ Michée-Chauderon et Eidguenots. C’est la deuxième plus forte densification du Canton après les Vernets. Pour la Concorde, on est en train de passer de 555 logements à 1481. Pour Michée-Chauderon, on passe 42 logements à 337, faisant passer la population de 150 à environ 1000. Pour les Eidguenots, on passe de 15 villas à 300 logements, faisant passer la population d’environ 100 personnes à 900. De nombreux aménagements ont été planifiés pour accueillir cette population... mais pas de parc. Et pourtant il s’agit du deuxième quartier le moins doté en espaces verts (m2/habitant) de toute la ville! Cette acquisition de la Campagne Masset comblera ce qui est actuellement une triple peine: une forte densification, un manque de parcs publics et une discontinuité territoriale.»

 

 

Une nécessité pour les enfants du quartier

 

Javier Martinez, représentant des Associations de Parents d’Élèves de St-Jean, Devin-du-Village, Jardins du Rhône et Ouches a porté la voix de nombreuses familles du quartier: «On compte de très nombreuses écoles et lieux d’accueil de la petite enfance dans le secteur. Il y a aujourd’hui un vrai manque d’espaces verts dans le quartier. Les quelques espaces verts existants – Promeneur Solitaire, Parc Hentsch - sont surchargés. Ouvrir la campagne Masset permettrait de soulager les écoles en permettant notamment d’y faire des activités en plein air.»

 

 

Rendre enfin accessible une perle du patrimoine

 

Pauline Nerfin, co-présidente de Patrimoine Suisse Genève, a rappelé: «Le patrimoine n’est pas ce que l’on reçoit, mais ce qu’on décide de transmettre aux générations futures et dépend de nos choix actuels. À la campagne Masset, le patrimoine est constitué de trois choses: le parc, la maison et le grand paysage, cette vue sur le vallon du Rhône et le Salève, constitutive de l’identité genevoise. Aujourd’hui invisible depuis l’avenue d’Aïre, elle serait enfin accessible à toute la population.» Évoquant la maison, elle a souligné: «De multiples projets sont possibles. Il sera bien plus difficile de choisir entre les différentes idées que d’avoir des projets de qualité. Comme le disait grand historien de l’architecture André Corboz, il s’agit de trouver la main qui convient à ce gant.»

 

 

Ouvrir un nouvel espace aussi pour les personnes âgées

 

Ueli Leuenberger, président de l’AVIVO a plaidé: «Ce projet de parc n’est pas un luxe, mais un geste de respect envers nos aîné·e·s, un engagement pour un urbanisme plus humain et un rempart contre l’isolement et les effets du réchauffement climatique, en offrant un refuge lors des fortes chaleurs. À deux pas de plusieurs résidences pour personnes âgées – EMS, IEPA – ce nouvel espace offrirait un lieu où les personnes âgées pourront se promener, se retrouver ou lire. Nos membres nous disent souvent combien ce genre d'endroits manquent, surtout dans ce secteur. En plus, l'ensemble offre un formidable potentiel d’animation sociale.»

 

 

Combler un maillon manquant du réseau piéton

 

Thibault Schneeberger, d’actif-trafiC a souligné les enjeux territoriaux et de mobilité: «Le fait que cette parcelle de 35'000 m2 soit privée constitue une véritable anomalie territoriale. L’ouvrir à la population permettra d’offrir d’un seul coup un nouvel espace vert et de combler le maillon manquant du réseau piéton. La Ville vient d’investir pour rénover le sentier des Falaises avec notamment une passerelle piétonne. Aujourd'hui, pour rejoindre la ville, il faut alors passer par un chemin/parking étroit, très en pente, avec un tronçon sans trottoir. L'ouverture du parc créerait ce lien qui manque entre la ville et le Rhône, un lieu toujours plus prisé par la population.»



Organisations membres du Comité unitaire

OUI au Parc Masset


Association d’habitant·es de la Concorde

Maison de Quartier St-Jean

Assoc. Les Zabouches (CODHA)

Interstices

Coopérative d’habitation Les Falaises

Association de Parents d’Elèves Ouches et Jardins du Rhône - St-Jean et Devin-du-Village

Collectif des associations d’habitant·e·s et de quartier

SURVAP

actif-trafiC

Mobilité Piétonne

Patrimoine Suisse Genève

Action Patrimoine Vivant

AVIVO

CGAS

Syndicat SIT

Pro Natura Genève

WWF Genève

 
 

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