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Réponses aux mensonges des opposant·es

Les opposant·es au Parc Masset n'ont aucun scrupule: leur campagne diffuse un peu partout des "arguments" mensongers basés sur des chiffres fantaisistes ou des idées préconçues absurdes. Réponses ici.

1

«50 millions, un gouffre financier»
FAUX!

Les opposant·es additionnent sans discernement des coûts de nature différente: le prix d’achat (sur lequel nous votons) et des estimations d’entretien inventées et non sourcées.
Concernant les coûts d’entretien: l’estimation de frais que font les opposant·es est fantaisiste et ne repose sur aucune base réelle. Personne ne sait comment leurs chiffres ont été calculés. Le domaine est aujourd’hui entretenu par un seul jardinier. Il est possible que l’ouverture au public implique le paiement d’une ou deux personnes supplémentaires mais nous sommes loin d’atteindre la somme prétendue de 2 millions par an. Le Service des espaces verts (SEVE) de la Ville de Genève a évalué à 140'000.– par an pour l'entretien du parc.
 
Concernant le prix d’achat: rappelons que le montant de 21,5 millions sur lequel on vote découle d’une évaluation par une société spécialisée Acanthe, réalisée en novembre 2024. Acanthe a confirmé son évaluation récemment (cf. 12h45 de la RTS du 06.11.25). Soulignons qu’il s’agit d’un montant maximum. Si la population vote OUI, la Ville peut parfaitement tenter de renégocier le prix final.
 
Ajoutons que la maison et le parc ont été extrêmement bien entretenus jusqu’ici, ce qui en réduit encore les frais d’entretien. Enfin, ce type de bâti ancien, solide et bien conçu, coûte moins cher à entretenir que le bâti récent, qui demande des rénovations régulières.


Soulignons que l’investissement réalisé ici l’est pour des années et sera amorti sur des décennies d’usage par des dizaines de milliers de personnes qui profiteront du parc.

2

«Une propriété classée, donc inutilisable»
FAUX!

Être classé ne signifie pas être figé. La plupart des parcs publics genevois (La Grange, Bastions, Rigot, etc.) ainsi que de nombreuses maisons patrimoniales (Villa Bartholoni - Perle du Lac, Dutoit, Bernasconi) sont protégés et classés et ont pourtant été aménagés pour le public.

La Campagne Masset pourra être ouverte, équipée et accueillante, en concertation avec les autorités patrimoniales, comme cela se fait partout ailleurs en Ville.

3

«Seuls 7’000 m² sont exploitables»
FAUX!

Aucune source ne justifie ce chiffre. Le domaine mesure 35’000 m². La zone forêt, les pelouses, la vigne et les alignements d’arbres font partie intégrante d’un parc public, comme dans n’importe quel parc genevois. Réduire ce parc à une bande de 7’000 m² est trompeur et nie la réalité du site. 

 

Dans son ensemble, la parcelle est classée au niveau cantonal et figure à l’inventaire fédéral des sites construits d’importance nationale: c’est vrai, mais cela signifie seulement que les aménagements potentiels ne doivent pas dénaturer le site. Rappelons que les parcs des Bastions et de la Grange, par exemple, sont soumis à des mesures de protection similaires à celles de la Campagne Masset.

4

«Le terrain est trop en pente»
ABSURDE!

Une partie seulement de la Campagne Masset est en pente et pas du tout l'entier du domaine. Ceci dit, de très nombreux parcs genevois sont en pente (Parc des Eaux-Vives, La Grange, Domaine de Penthes, etc.). Cela n’empêche ni les usages publics, ni les jeux d’enfants, ni les bancs, ni les chemins.

C'est d'ailleurs le relief de la Campagne Masset qui fait aussi son charme, car cela offre une sensation d'espace, un dégagement qui ouvre une vue unique sur le grand paysage genevois (Salève, forêt qui borde le Rhône). La déambulation et des activités diverses y sont non seulement possibles mais très agréables!

5

«La vigne est polluée»
FAUX!

Les analyses montrent qu’il n’y a aucune pollution empêchant un usage de la partie actuellement recouverte de vignes du parc de la Campagne Masset. Les expert·es indiquent que si l’on souhaite ôter cette vigne, il sera tout-à-fait possible de planter de l’herbe et d’en faire un usage de type parc. Seuls certains usages horticoles intensifs (comme un potager) nécessiteraient une dépollution. Il n’y a donc aucun risque pour le public.

6

«La piscine luxueuse est inutile»
FAUX!

La piscine existante pourrait être transformée très simplement en pataugeoire ou en bassin de jeux. Elle aurait alors la même taille que la pataugeoire se trouvant actuellement sur les voies couvertes de Saint-Jean et pourra être ajustée pour l’usage public, sans frais excessifs. Cela répondrait à un véritable besoin dans un quartier qui manque cruellement de points d’eau pour les enfants!

7

«Le parc n’a qu’un seul accès»
FAUX!

Il existe déjà trois accès au parc de la Campagne Masset. Au nord, le portail principal sur l'avenue d'Aïre. Au sud, celui donnant sur le chemin longeant le Rhône. À l'ouest, un portail proche du préau de l’école des Jardins du Rhône. Ces accès existent: il suffit de les ouvrir! D’autres entrées peuvent être facilement aménagées, par exemple du côté des immeubles des Jardins du Rhône ou de la rue du Nant-Cayla. L’ouverture du domaine améliorera les liens piétons entre les secteurs du quartier, mais aussi avec le sentier du Rhône.

8

«Un lieu isolé, loin du peuple»
FAUX!

La Campagne Masset est située au cœur d’un quartier dense et populaire, où le manque d’espaces verts est documenté (le quartier Saint-Jean / Aïre se trouve à l’avant-dernière place en surface de parc par habitant·e, selon une enquête du journal Le Temps parue le 23 janvier 2025). Le vaste périmètre qui s’étend des Charmilles au Pont-Butin est en pleine densification et verra sa population tripler entre 2013 et 2027. Aucun espace public supplémentaire n’est prévu.


Ce parc est une réponse directe à un besoin réel, exprimé depuis des décennies par les habitant·es et les associations locales. Un poumon de verdure essentiel dans un quartier qui se surdensifie!
 

Ajoutons que toutes les personnes qui se promènent au bord du Rhône depuis la Jonction profiteront de ce cheminement qui crée un lien piéton idéal avec la ville. Le sentier du Rhône a d’ailleurs été récemment rénové par la Ville de Genève avec notamment la création d’une passerelle piétonne. 


De toute évidence, les opposant·es à l’achat du parc de la Campagne Masset, n’ont cure du bien-être des nombreuses personnes âgées résidant dans le quartier, des enfants accueillis dans les trois crèches voisines ou dans les deux écoles alentours, ni des élèves du cycle de Cayla! 

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VOTEZOUI!

Un OUI, c’est acquérir un parc public de 35’000 m², dans un quartier qui en manque cruellement.

Un OUI ne valide pas des travaux ou des aménagements précis: il permet l’achat.

Seul un OUI permet à la Ville de renégocier encore le prix, d'ouvrir le parc, puis de décider collectivement des usages de la maison (location possible à une fondation, activités publiques, musée, crèche en nature, lieux associatifs, créativité, etc.).

Sans le OUI, la Ville rate l’occasion de pouvoir utiliser cet espace: la parcelle peut être revendue, privatisée, fermée.

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